Dissident il va sans dire

3 mai 2012La voix du nord mai 2012 dissident

 12 juillet 2012

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« Quelques tranches de vie. Une mère et son fils. Ils s’aiment, ils parlent mais ne communiquent pas […] Les dialogues de Michel Vinaver rendent compte de l’incommunicabilité entre les êtres, des rêves inaboutis, des petites tragédies quotidiennes. Le propos de la mise en scène est original et ambitieux. Ce que les mots peinent à dire, que les corps l’expriment ! Entre les scènes, le silence se fait bruyant et les corps dansent la rage, le désespoir, la solitude. L’on applaudit à l’originalité de la mise en scène, […] le spectacle mérite le détour. »

 

 

 

 Juillet 2012

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« Un plateau presque nu. Deux personnages, seulement. Une mère abandonnée par son mari pour de mystérieuses raisons ; un fils dont l’oisive jeunesse oscille entre la révolte et le laisser-aller. Des vies écartelées dont l’auteur exhume des fragments sans cesse éparpillés dans cet impossible puzzle où se compose et se décompose toute existence. Jamais, peut-être, l’art de Vinaver ne se révéla aussi achevé. Grâce à cette situation, si simple apparemment, mais que la diversité des attentes et des enjeux complique à tout instant. Ainsi, les fleurets à peine mouchetés des paroles anodines ou assassines opposent les êtres et les réunit dans une constante ambiguïté du discours et dans l’éloquent silence des non-dits. La Compagnie des Langages a su trouver, pour dire ces mots, le juste tempo. Elle nous propose une pudique interprétation qui laisse affleurer les frustrations et les affections, les violences et les soumissions, toute la gamme des émotions. Le spectacle est aussi ponctué par des intermèdes musicaux et dansés, contrepoint sonore où s’expriment les corps dans une salutaire libération. »

 Yoland SIMON